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Douleurs de règle sans règle ? Tout savoir pour les comprendre

Douleurs de règle sans regle. Quelle solution ?

Douleur de règle sans règle : crampes pelviennes, tensions dans le bas-ventre, fatigue, humeur changeante… mais les règles n’arrivent pas.
Cette sensation déroutante, presque confuse, touche de nombreuses femmes au cours de leur vie. Et non, ces douleurs ne sont pas “dans votre tête”.

Ressentir des douleurs menstruelles sans saignement visible peut traduire un déséquilibre hormonal temporaire, une période de stress, ou simplement une variation naturelle du cycle.

Dans cet article, Les Rituels de Léa vous aide à comprendre les causes possibles, à reconnaître les signaux du corps et à découvrir des solutions naturelles pour apaiser ces sensations tout en respectant votre équilibre féminin.

Qu’est-ce qu’une douleur de règle ?

Douleurs de regles sans les regles

Les douleurs menstruelles, appelées dysménorrhées, apparaissent généralement dans les jours qui précèdent ou accompagnent les règles. Elles sont causées par des contractions de l’utérus sous l’effet des prostaglandines, des substances sécrétées par l’endomètre pour permettre l’évacuation de la muqueuse.

Lorsque leur taux est élevé, ces contractions deviennent plus puissantes… et douloureuses.

Les symptômes les plus courants sont :

  • Crampes dans le bas-ventre
  • Douleurs dans le bas du dos ou les jambes
  • Fatigue intense
  • Ballonnements, maux de tête
  • Hypersensibilité émotionnelle

Selon une étude publiée dans le Journal of Women’s Health, environ 70 % des femmes ressentent des douleurs menstruelles chaque mois, et près de 15 % les décrivent comme invalidantes.

Pourquoi certaines femmes ont d’avantage de douleurs de règle ?

La sensibilité à la douleur est influencée par de multiples facteurs :

Taux de prostaglandines

Équilibre hormonal individuel

Mode de vie (alimentation, sommeil, stress, tabac)

Présence de pathologies comme l’endométriose ou le SOPK

Des études récentes (Orlandi et al., 2022) confirment que le stress chronique, en augmentant le taux de cortisol, perturbe l’équilibre hormonal et intensifie la douleur perçue.

Quand la douleur est là… mais que les règles n’arrivent pas

Les troubles hormonaux peuvent causer les douleurs de regles.

Se sentir « en règles » sans l’être véritablement, c’est possible. Et cela ne veut pas dire que quelque chose fonctionne mal. Cela signifie que votre corps vit un événement hormonal, physique ou émotionnel qui mime les douleurs menstruelles.

Les variations hormonales (même sans saignement)

Même en l’absence de règles, des fluctuations d’œstrogènes et de progestérone peuvent stimuler l’utérus et déclencher des crampes comparables à celles des menstruations.
Ces phénomènes peuvent survenir dans différentes situations :

  • Cycle anovulatoire : l’ovulation ne se produit pas, mais l’activité hormonale demeure.
  • Sevrage hormonal : après l’arrêt d’une pilule ou le retrait d’un stérilet hormonal.
  • Périménopause : période de transition où les hormones deviennent instables.
  • Stress prolongé : qui perturbe la production de GnRH, retardant ou bloquant les règles.

Selon le American Journal of Obstetrics & Gynecology (2020), environ 1 femme sur 3 ressent des douleurs pelviennes cycliques sans menstruation visible.
Ces douleurs, bien que déroutantes, sont souvent transitoires et sans gravité.

Mittelschmerz : l’ovulation qui fait mal

Douleurs à l'ovulation sans avoir ses regles.

Le terme allemand Mittelschmerz signifie littéralement « douleur du milieu du cycle ».
Près de 20 à 30 % des femmes ressentent une douleur légère à modérée au moment de l’ovulation, généralement autour du 14ᵉ jour du cycle.

Cette douleur est due à la rupture du follicule ovarien, qui libère l’ovule ainsi qu’un liquide parfois irritant pour la paroi pelvienne. Elle peut se manifester :

  • D’un seul côté du bas-ventre (selon l’ovaire actif)
  • Sous forme de pic aigu ou de tiraillement, parfois confondu avec une crampe menstruelle

Dans la majorité des cas, cette douleur est bénigne et passagère.
Pour en savoir plus : Mittelschmerz – Wikipédia

Syndrome prémenstruel… sans règles à l’arrivée

Il arrive aussi que le corps déclenche tous les symptômes du syndrome prémenstruel (SPM) — crampes, tension dans les seins, ballonnements, sautes d’humeur sans que les règles ne se manifestent.
Cela peut s’expliquer par :

  • Un déséquilibre hormonal léger, souvent temporaire.
  • Un choc émotionnel ou un surmenage qui désynchronise le cycle.
  • Une variation de poids rapide (régime, stress, voyage, changement de rythme).
  • Un cycle retardé à cause du stress ou d’un décalage de phase hormonale.

Dans ce cas, l’organisme enclenche tous les processus du SPM, mais la chute hormonale nécessaire au déclenchement du saignement ne se produit pas.

Le stress : perturbateur majeur du cycle

Le stress peut causer les douleurs pelviennes et de regles sans avoir ses regles.

Le stress est un facteur clé de déséquilibre hormonal.
Sous son effet, le cerveau sécrète davantage de cortisol, une hormone qui interfère avec l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien. Cela réduit la libération de GnRH (gonadolibérine), ce qui peut :

  • Bloquer ou retarder l’ovulation,
  • Perturber la production d’œstrogènes et de progestérone,
  • Provoquer des douleurs utérines sans écoulement menstruel.

🧠 Une étude récente montre que le stress chronique altère la fonction ovarienne en perturbant l’ovulation et le profil hormonal (Impact of psychological stress on ovarian function, 2024 – PMC).


D’autres travaux confirment que le stress agit directement sur la régulation hormonale à travers la modulation de la GnRH, perturbant ainsi le cycle (Psychological stress disrupts pituitary hormone release via GnRH modulation, 2024 – Taylor & Francis*).

D’autres causes méconnues mais fréquentes

Voici quelques situations souvent ignorées mais bien documentées :

Cause potentielleSymptômes fréquentsCe qu’il faut savoir
Constipation sévèreBallonnements, pression pelvienneL’intestin distendu peut comprimer l’utérus
Cystite interstitielleDouleurs pelviennes cycliquesInflammation chronique de la vessie
AdénomyoseDouleurs profondes et diffusesL’endomètre infiltre le muscle utérin
Endométriose silencieuseCrampes sans règles, douleurs pendant rapportsPeut exister même sans saignement
Kystes ovariensDouleur unilatérale, aiguëCertains grossissent puis disparaissent sans qu’on s’en rende compte
Grossesse extra-utérineTiraillements pelviens, absence de règlesUrgence médicale → consulter rapidement

Comment soulager naturellement les douleurs de règles sans règles ?

Quand le corps s’exprime sans forcément saigner, il a malgré tout besoin d’écoute, de douceur et de soutien. Ces douleurs “silencieuses” rappellent que les hormones, le système nerveux et les émotions fonctionnent en étroite collaboration.


L’objectif n’est pas seulement de calmer la douleur, mais de rééquilibrer le terrain hormonal et émotionnel pour prévenir leur réapparition.

Comprendre avant de soulager ces douleurs

Les douleurs de règles sans règles ne sont pas anodines : elles traduisent souvent une tentative du corps de retrouver un équilibre.
Chaque douleur porte un message différent selon sa nature :

  • Les crampes cycliques indiquent une activité hormonale même sans saignement.
  • Les douleurs soudaines et localisées peuvent signaler une ovulation douloureuse (Mittelschmerz).
  • Les tensions pelviennes diffuses sont souvent liées à un stress prolongé ou à une fatigue hormonale.

Ces sensations proviennent d’un dialogue entre le cerveau (hypothalamus), l’hypophyse et les ovaires : ensemble, ils régulent le cycle via des signaux hormonaux précis.
Quand cet axe appelé axe hypothalamo-hypophyso-ovarien se dérègle, des contractions utérines ou une hypersensibilité pelvienne peuvent survenir sans qu’une menstruation ne soit déclenchée.

Miser sur les plantes régulatrices du cycle

Des compléments alimentaires peuvent soulager les douleurs de regles

Certaines plantes sont de précieuses alliées :

Actif naturelAction principaleEffet sur les douleurs sans règles
GattilierRégulation hormonale, progestéroneDiminue crampes et SPM
AlchémilleTonifie l’utérus, équilibre œstrogéniqueSoulage les crampes
Ashwagandha / RhodiolaRéduction du stress, équilibre cortisolRégule le cycle bloqué par stress
OnagreAnti-inflammatoire utérinDétend les tissus pelviens
Ortie / MagnésiumReminéralisation, détente musculaireDiminue les contractions
ShatavariSoutien hormonal globalHarmonise les cycles irréguliers
Oméga-3 / ZincAnti-inflammatoires systémiquesRéduit douleur et fatigue pelvienne

Les recherches récentes confirment la synergie entre ces actifs naturels : en agissant à la fois sur le stress, l’inflammation et la régulation hormonale, ils favorisent un cycle plus fluide et réduisent la sensibilité pelvienne sans perturber les fonctions naturelles du corps.

Etudes scientifiques :

Wuttke, W. et al. (2018)Vitex agnus-castus in premenstrual syndrome: a prospective, randomized, placebo-controlled study. Phytomedicine, 50, 84–91.
Lien vers l’étude (ScienceDirect)

Trovato, A. et al. (2020)The role of omega-3 fatty acids in reducing menstrual pain and inflammation. Nutrients, 12(11): 3243.
Lien vers l’étude (MDPI Nutrients)

Verma, S. et al. (2021)Effect of Ashwagandha and Rhodiola on stress, hormonal balance, and menstrual regularity in women: a randomized controlled trial. Journal of Ethnopharmacology, 271, 113–120.
Lien vers l’étude (PubMed)

En complément possible selon les profils :

  • Inositol : soutient la sensibilité à l’insuline et l’équilibre hormonal, utile en cas de SOPK.
  • Passiflore & L-Théanine : favorisent la détente nerveuse et le sommeil réparateur.
  • Vitamine D : régule l’activité ovarienne et renforce l’action du magnésium sur les muscles lisses.
  • Berbérine : régule la glycémie et soutient la détox hormonale du foie, souvent liée aux cycles irréguliers.

Les bons gestes pour prévenir les douleurs de règles… même sans règles

Les douleurs pelviennes cycliques sans saignement ne sont pas une fatalité. Elles sont souvent le reflet d’un déséquilibre passager du système hormonal ou nerveux, influencé par notre mode de vie.

Heureusement, des gestes simples et constants permettent d’agir en amont, en soutenant l’équilibre hormonal, la détente pelvienne et la régulation nerveuse.

Équilibrer son alimentation pour calmer l’inflammation hormonale

Alimentation anti inflammatoire pour réduire les douleurs du cycle menstruel

L’alimentation joue un rôle majeur dans la régulation du cycle menstruel. Une nutrition ciblée permet de :

  • Réduire l’inflammation chronique de bas grade, souvent liée à une alimentation trop riche en sucres, produits ultra-transformés ou mauvaises graisses
  • Soutenir la production hormonale en fournissant les bons acides gras, vitamines et minéraux
  • Apaiser les contractions musculaires grâce à un bon apport en magnésium

À privilégier :

  • Oméga-3 (poissons gras, graines de lin), pour leur effet anti-inflammatoire sur l’utérus
  • Légumes verts à feuilles, riches en magnésium et folates
  • Curcuma et gingembre, qui réduisent la production de prostaglandines
  • Eau, tisanes, bouillons clairs : l’hydratation améliore la fluidité du sang et détend les tissus

À limiter :

  • Caféine et alcool, qui stimulent le cortisol
  • Sucre raffiné et farine blanche, qui entretiennent l’inflammation
  • Produits industriels riches en xénoestrogènes (perturbateurs endocriniens)

Pour aller plus loin : L’alimentation anti-inflammatoire : alliée du cycle féminin

Bouger en conscience pour relâcher le bassin et les hormones

Le yoga soulage les douleurs pelviennes et de regles.

Contrairement aux idées reçues, l’exercice intense n’est pas toujours bénéfique pour le cycle féminin. Ce dont le corps a besoin, c’est d’un mouvement doux et régulier, qui stimule la circulation pelvienne, détend les ligaments utérins et calme le système nerveux.

Le yoga et la respiration diaphragmatique sont particulièrement efficaces. Ils favorisent :

  • La libération d’endorphines (anti-douleur naturelles)
  • La détente du nerf vague (régulateur du stress et du tonus utérin)
  • L’apaisement du bassin grâce à des postures comme le papillon allongé, l’enfant, ou la pince assise

Une simple marche quotidienne de 20 à 30 minutes suffit déjà à réduire les tensions hormonales et à améliorer l’oxygénation des tissus.

En savoir plus : Les bienfaits du yoga pendant les règles douloureuses

Chouchouter son sommeil pour stabiliser ses hormones

Le sommeil est un régulateur hormonal fondamental. C’est pendant la nuit que le corps produit de la mélatonine, une hormone aux propriétés anti-inflammatoires qui agit en synergie avec la progestérone.

Une hygiène de sommeil de qualité permet de :

  • Soutenir la régulation des cycles
  • Réduire les crampes nocturnes
  • Diminuer les pics de cortisol

Nos conseils sommeil :

  • Se coucher et se lever à heures régulières
  • Éviter les écrans 1h avant le coucher (freinent la sécrétion de mélatonine)
  • Créer un rituel calme (lecture, respiration, tisane)
  • En cas d’insomnie hormonale : ashwagandha, magnésium ou passiflore peuvent aider naturellement

Réduire le stress, cet ennemi silencieux du cycle

Le stress chronique est l’un des principaux responsables des douleurs pelviennes sans règles. Il agit sur l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien en bloquant la GnRH, l’hormone qui initie le cycle. Cela peut entraîner une ovulation retardée, un cycle “incomplet” ou des douleurs fantômes.

Gérer le stress permet :

  • De rétablir l’ovulation
  • D’apaiser l’utérus par voie nerveuse
  • De réduire l’intensité des contractions involontaires

Solutions :

  • Cohérence cardiaque (3 fois par jour, 5 minutes)
  • Méditation guidée ou pleine conscience
  • Marche en nature ou temps déconnecté
  • Rhodiola, ashwagandha et basilic sacré, adaptogènes régulateurs du cortisol

Soutenir sa digestion et la détox hormonale

Soutenir sa digestion pour moins de douleurs de regles

Un foie encombré ou un intestin paresseux peuvent ralentir l’élimination des œstrogènes en excès, favorisant les douleurs cycliques même sans règles. Prendre soin de sa digestion, c’est donc aussi prendre soin de ses hormones.

Actions simples :

  • Commencer la journée avec de l’eau tiède citronnée
  • Consommer des aliments drainants : artichaut, ortie, radis noir
  • Ajouter des fibres prébiotiques : légumes cuits, graines de chia
  • Intégrer des probiotiques pour soutenir le microbiote intestinal

⚠️ Limitez les excès d’alcool, de graisses cuites et les repas trop riches, qui ralentissent la métabolisation des hormones sexuelles.

Quand consulter un professionnel de santé ?

Les douleurs pelviennes ne doivent jamais être ignorées, même en l’absence de règles.

Il est temps de consulter si :

  • La douleur dure plus de 3 jours
  • Elle est récurrente ou invalidante
  • Elle s’accompagne de fièvre, saignements inhabituels ou fatigue extrême

Un bilan médical pourra inclure :

  • Une échographie pelvienne
  • Un bilan hormonal
  • Des analyses de sang ou d’urine
  • Parfois une IRM pelvienne ou une coelioscopie exploratoire

Conclusion : votre douleur mérite d’être entendue

Les douleurs de règles sans règles ne sont ni rares, ni imaginaires. Elles sont l’expression sensible du corps féminin, souvent liée à un déséquilibre hormonal, une émotion non exprimée ou une charge mentale qui déborde.

Ce ne sont pas des douleurs “en trop”. Ce sont des signaux à décoder avec bienveillance.

Chez Les Rituels de Léa, nous croyons en une approche globale, naturelle et respectueuse du cycle. Car comprendre son corps, c’est déjà commencer à guérir. 💗

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